
Ma peur de conduire est apparue du jour au lendemain : le récit d'une renaissance
Comme beaucoup de gens de ma génération, j’ai appris à conduire dès l’âge de 18 ans. À 19 ans, j’avais mon permis en poche et conduire la voiture est rapidement devenu un exercice agréable, puis un véritable délassement.
Le sentiment de liberté qu’on éprouve au volant est extraordinaire, cette impression de pouvoir se déplacer sans contrainte, de s’évader, est un luxe dont je connaissais le prix. Et puis tout à basculé, sans que je m’y attende. Sous traitement médical depuis peu de temps, j’ai fait une réaction au médicament alors que je conduisais, seule, sur une autoroute du sud de la France. Le malaise, associé à la crise de panique qui a suivi, a provoqué en moi une véritable phobie de l’autoroute. J’ai essayé de la surmonter, d’abord seule, puis avec l’aide de thérapeutes.
Rien n’a fait. Dès que ma voiture s’engageait sur une autoroute, le malaise reprenait, me paralysant totalement.
J’ai vu mon univers se rétrécir comme une peau de chagrin. Pendant huit ans, j’ai adopté une stratégie d’évitement, afin de ne pas me retrouver dans des situations génératives de stress… Peur d’avoir peur… A quarante ans, je me suis retrouvée prisonnière de mes angoisses, envahie par un sentiment d’échec et d’impuissance. C’était une vraie souffrance.
C’est par hasard que j’ai rencontré Rodolphe Koentges, en cherchant sur internet qui pourrait enfin m’aider à surmonter ce problème. Après un premier stage de safe driving, je me sentais déjà beaucoup plus autonome. En quatre heures, j’ai réappris à m’asseoir correctement dans ma voiture, à manier le volant et, surtout, à regarder. J’ai décidé de poursuivre cette « rééducation » en prenant des cours de conduite avec Rodolphe.
Au bout de 5 séances de conduite, je me suis sentie complètement guérie, j’ai retrouvé mon assurance et, surtout, ma liberté de mouvement, le plaisir de conduire sur autoroute. Rodolphe allie la gentillesse, l’efficacité, le professionnalisme, la patience et la psychologie. Je ne le remercierai jamais assez de ce qu’il a fait pour moi.